Pierre Dupras est peintre, sculpteur, caricaturiste, bédéiste; il a aussi fait carrière dans l’enseignement comme professeur d’histoire de l’art.
Ses premières caricatures, il les a publiées dans le journal du collège Grasset, où il étudiait, puis dans le Quartier latin, le journal étudiant de l’Université de Montréal, à la fin des années 1950. Il est ensuite recruté par le Dimanche-matin. En 1967, il publie, aux Éditions de l’homme, 125 caricatures inspirées du célèbre « Vive le Québec libre » prononcé par le général de Gaulle, alors président de la République française, lors de sa visite au Québec.
Mais l’aspect synthétique de la caricature le limitant dans son expression, il passe à la bande dessinée politique, vers la fin des années 1960, pour le journal l’Indépendance, puis pour Québec-Presse. Il publie aussi plusieurs albums :
•   Vive le Québec libre (sur la visite du général de Gaulle) Les éditions de l’homme, 1967
•   La Drapolice (sur le régime du maire Drapeau), Les éditions Québec-Presse, 1971
•   La bataille des chefs (sur l’élection fédérale),
•   Recettes pour chômeurs et grévistes, Éditions québécoises, 1971
•   Oui ou non (sur le référendum), Éditions Héritage, 1980.
Il dessine aussi pour l’émission Les Oraliens et illustre les chroniques linguistiques de Guy Bertrand.
À la fin des années 50 Pierre Dupras découvre la peinture géométrique abstraite et expose avec les plasticiens de Montréal. Plus tard, la sculpture prend de plus en plus de place dans son travail; le bois et le fer sont ses matériaux de prédilection. Il a tenu plusieurs expositions solos et participé à de nombreuses expositions de groupe. Son jardin privé est une véritable galerie d’art, habitée par ses Å“uvres magnifiques. Il élabore de grandes sculptures abstraites en fer soudé, ou des oeuvres figuratives sur des thèmes empruntés à la Mythologie gréco-romaine, ou aux vieilles légendes populaires. Il a particulièrement développé celle du loup-garou. Sur ce thème du loup… ou de la louve, il est l’auteur de la louve trophée offerte depuis 15 ans aux catégories gagnantes du Festival du nouveau cinéma de Montréal. On peut voir de ses oeuvres en permanence au parc Berthiaume-Du Tremblay à Laval (L’homme à l’oiseau), et des Loups-garous au parc de la nature à Boisbriand.